L’apprentissage par projet en cours de langue a fait ses preuves depuis longtemps. Il n’est malheureusement pas souvent mis en œuvre.
Présenter l’utilisation d’un outil numérique, aussi moderne soit-il, comme le but du projet est un peu décevant. C’est bien la réalisation finale qui importe. Ici la réalisation d’un musée de la mode, en collaboration avec d’autres locuteurs, natifs ou apprenants, en lien avec le cursus des apprenants. Il s’agit bien d’une démarche de projet inscrite dans la perspective actionnelle.
Le virtuel est un ingrédient du projet et le vecteur de la collaboration. Il en est aussi une source de motivation pour les lycéens.
Le projet va permettre aux apprenants de mobiliser leurs compétences, langagières, techniques, sociales et d’en acquérir de nouvelles. Le travail en collaboration, en favorisant un échange avec d’autres locuteurs procure un aspect réel, avec une utilisation authentique de la langue. Double motivation !
Sans virtuel, le projet est tout aussi valable et réalisable. Ce musée pourrait être réalisé dans une salle de cours avec des espaces délimités. Quant à la collaboration, elle pourrait exister entre deux classes, entre deux établissements de la même ville…
Le numérique est donc bien un ingrédient du projet, qui, certes, lui apporte une autre dimension, mais qui n’en est ni l’ingrédient principal ni l’objectif final.
Bémol de cette présentation sur Canopé : le nom du logiciel utilisé n’est pas mentionné…
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